Histoires Hard (violence et/ou viol)

Samedi 15 mars 6 15 /03 /Mars 14:59

Le hard de la Poste

 

 

Alain, trente ans, travaille au centre de tri, son job n’a rien de gratifiant mais il le savait lorsqu’il a répondu à l’offre d’emploi de la poste. Il recherchait un job peinard qui lui laisse du temps pour faire du black en bricolages informatiques. Ses passions sont l’informatique et violer l’intimité des gens qui lui confient leur ordinateur en espérant qu’il sauvera leur travail, souvenirs et petits secrets.

 

Rachid, vingt-huit ans, est un fourbe de la pire espèce, il aurait bien pris le poste de délégué syndical pour exister socialement, mais il inspire si peu la confiance, que lors des élections il n’a eu qu’une voix, la sienne.

 

Les deux acolytes se sont rapidement accordés pour jouer un jeu abject avec le courrier. Dans un premier temps, de gros box bleus en plastique sont « tombés » dans le camion, des paquets de courriers se sont « égarés » au domicile d’Alain où le dépouillement les a follement amusés.

 

Des lettres d’amour longuement rédigée avec le cœur ne sont jamais parvenues aux tourtereaux de tout âge, les factures et autres courriers quelque soit l’importance non plus. Le vieux poile à bois a été remis en état de marche, Alain s’amuse à dire qu’il se chauffe au courrier. Hier, les dessins d’un enfant handicapé, fruit d’un long travail en établissement spécialisé, sont partis en fumée avec les photos du bébé adressées à une famille lointaine ainsi que des CV accompagnés de lettres de motivation et de l’espoir qu’ils représentaient. 

 

Seul les recommandés et courriers suivis sont revenus comme par accident dans des box bleus mais sans aucune logique de tri. Alain prend depuis plusieurs mois déjà, un malin malsain à violer l’intimité des femmes en choisissant de lire le contenu des enveloppes dont l’adresse rédigée avec une écriture soignée permet bien souvent de déceler le sexe de l’expéditeur quand elle n’est pas indiquée au dos.

 

En décembre 2005, les billets glissés dans les enveloppes par les mamies attendries leur ont donné l’envie d’aller plus loin et d’industrialiser l’aventure avec les colis postaux. Rachid ayant quelques connaissances sur le marché aux puces de Marseille, propose à Alain d’organiser de chez lui un entrepôt clandestin dans son appartement situé au boulevard des Dames, la proximité du marché de la porte d’Aix facilitera l’écoulement de la marchandise.

 

« Putain, on va se faire les couilles en or » jubile Rachid dès leur premier détournement en improvisant un tri sélectif, d’un côté ce qui est vendable, de l’autre la poubelle sur roulettes fournie gracieusement par la ville de Marseille. Dans celle-ci, il n’y a finalement que peu de choses, puisque pour lui tout peut se vendre. Hormis les emballages et quelques bricoles dont ils ne connaissent l’utilité tout est récupéré.

 

- C’est fou, ce que les gens s’envoient ! S’écrit Alain en déballant le contenu d’un coli avec étonnement. Putain la salope, qu’est-ce qu’elle doit être bonne ! Regarde-moi ces fringues de pute, en plus, le mec lui envoie des menottes.

 

- Ces enculés doivent se donner du bon temps. C’est qui la fille ? Demande Rachid.

 

- Angélique Froison, boulevard de la Corderie dans le premier.

 

- Et si on lui rendait une petite visite ? Demande Rachid.

 

- Attend, laisse-moi lire ce qu’il lui envoie.

 

« Ma chérie, lundi vers vingt heures, je t’appellerai de mon portable quand je serai en bas de chez toi. Tu mettras les clés de ton appart sous le paillasson et te feras belle pour moi puis mettras les pinces à tes petits tétons avant de t’étendre sur notre lit d’amour où tu masqueras tes jolis yeux avant d’entraver tes poignets à la tête du lit. Toute offerte à ton violeur tu devras endurer l’attente cruelle en essayant d’imaginer l’enchantement que j’aurai à te faire patienter et mijoter en prenant une bière avant de venir croquer la biche de mon cœur. J’espère que tu me pardonneras de ne pouvoir être avec toi ce week-end. Signé ton violeur d’amour.»

 

- Hum, je le remplacerais bien ce petit bourgeois ! Lance Alain après avoir lu cette lettre qui l’émoustille un peu.

 

- Qu’est-ce qui nous en empêche ?

 

- Déconne pas, on risque gros.

 

- Parce que tu crois que la meuf va aller raconter aux keufs qu’elle aime se faire violer ?

 

Pour Alain, cette idée machiavélique prend forme dans son esprit, la lecture des CD et DVD pornos volés dans les colis postaux a largement alimenté sa libido. Les deux derniers DVD de BDSM hard  qui sont « tombés » du camion jaune, l’ont particulièrement troublé, il les a même regardés plusieurs fois en pratiquant l’onanisme sauvage. Angélique Froison hante maintenant ses fantasmes les plus insensés.

 

**********************

Angélique Froison est une adorable brune âgée de vingt-huit ans. Fred, son amant, n’a pas résisté au bleu profond de ses yeux de biche et à sa gentillesse. Plus âgé qu’elle, il en est tombé amoureux fou et se plait à rêver qu’un jour elle devienne sa femme. Pour lui plaire, il fait des folies avec ses finances mais rien n’est assez beau pour elle. Le mois dernier, la moitié de sa paye est passée dans un ensemble en cuir et une paire de bottes qui en forçant la cambrure mettait en valeur l’extraordinaire galbe de ses hanches et la courbe délicieuse de ses reins. Le jour qui suivit fut un délice de délires amoureux, de plaisirs inouïs. Ils se sont trouvés une passion commune, les jeux de l’amour sous la contrainte. Plus il la bouscule amoureusement, plus elle est heureuse. Elle se plait à être sa victime, il se plait à lui donner du plaisir, à jouer avec son corps de rêve jusqu’à l’extase.

 

Ils ont commencé avec une simple ceinture de peignoir, les délices éprouvés ont poussé Angélique à dévoiler son fantasme. Un jour ou plutôt une nuit, elle lui a dit : « Je rêve de guet-apens érotiques, de viols organisés, d’un homme qui use et abuse de mon corps, en connais-tu un » ? Depuis, Fred se ruine en « accessoires » et crée des scénarios pour leurs petits délires. C’est à chaque fois plus, fort, plus intense, la pauvre victime à peine libérée se jette sur son violeur pour le manger d’amour.

 

******************

 

Alain a retapé la lettre, changé le jour et le code des amoureux en remplaçant le « je t’appellerais de mon portable quand je serai en bas de chez toi » par « si je peux me libérer, de mes obligations, je ferai sonner trois fois ton téléphone samedi soir …..».

 

Vêtu de ses vêtements de la poste, il a livré lui-même le samedi matin le colis refermé. La rencontre d’Angélique Froison s’est faite le plus naturellement du monde, elle a ouvert sa porte et reçu le coli.

 

- Putain, elle porte bien son prénom cette salope, quand tu verras sa gueule d’amour…. ! Dit Alain à son complice venu aux nouvelles.

 

 

*******************

 

SAMEDI 19 heures 30

 

L’amoureuse a croisé les doigts toute la journée pour que son amant puisse se libérer le téléphone sonne trois fois. Angélique est aux anges. En passant la tenue osée offerte, elle vibre et rêve déjà des mains de Fred, du plaisir abyssal qu’elle éprouve dans ces moments où elle n’est plus que sa poupée de chair. Vêtue seulement des ses bas, d’un gros porte-jarretelles en cuir rouge  assortie à un mini soutien-gorge laissant ses petits ergots sensibles à l’air libre, elle s’étend sur leur lit d’amour et de passion avec les menottes à la main. Elle se ravise au moment de s’entraver, l’idée de lier ses jambes pour lui être encore plus offerte lui vient. « Une surprise d’amour, après tout, moi aussi j’ai le droit de le surprendre » se dit Angélique.

 

Elle se précipite à leur coffre à « jouets » prend à la hâte deux ceintures, un bâillon et des pinces à seins qu’elle allait oublier puis revient s’assoir sur la couche où elle fixe ses chevilles aux barreaux d’acier dorés. Jambes entravées très écartées, la caresse de l’air sur son petit abricot glabre est déjà si délicieuse que la pose des pinces à seins n’est plus douloureuse bien au contraire. Après avoir lié le large bandeau qui occulte sa vue et le bâillon qui clôt sa bouche, elle laisse ses doigts gambader un instant sur ses cuisses frémissantes et son clitoris dardant fièrement. Elle remonte précipitamment ses bras vers la tête du lit où elle se menotte aux barreaux comme pour s’interdire d’aller plus loin dans la caresse. L’attente cruelle commence, l’amoureuse « érotisée » tire sur les liens et se contorsionne comme pour fuir les mains de l’homme sauvage qui va venir abuser de son corps et la faire mourir de plaisir.

 

 

SAMEDI 21 heures

 

Angélique commence à trouver le temps un peu long. Les baies roses de sa poitrine un peu aplatie à cause de la position commencent à s’exprimer par de petits élancements. Un bruit de clé dans la serrure la rassure et la trouble terriblement. Totalement captive et vulnérable à souhait ainsi vêtue et entravée jambes écartées, elle est à la fois un peu honteuse et au comble de l’excitation. Si elle ne s’était pas bâillonnée, elle lui crierait « Oh mon doudou, use et abuse de moi, mais ne me laisse plus attendre ».

 

Le craquement du plancher la fait frémir, elle tire sur ses liens avec des contorsions offrant un effet visuel sublime aux regards des deux pervers sous le charme. Mue par un éclair d’intelligence, les complices décident de se taire et de jouer un jeu ignoble en la laissant croire que c’est son amant qui vient d’entrer. Rachid pose la main sur l’intérieur de la cuisse frémissante et laisse courir ses doigts jusqu’au pubis lisse qui soudain se tend vers les phalanges agiles. Par de petits mouvements de hanches, Angélique vient chercher la caresse du doigt sale jouant les inquisiteurs qui cherche le chemin de l’écrin de velours prêt à en recevoir un autre. Le majeur s’immisce lentement entre les nymphes épanouies puis force brutalement la porte arrachant un gémissement étouffé à la pauvre fille inconsciente de l’enfer qui se prépare.

 

- La salope, elle mouille tellement que mon doigt est rentré comme dans du beurre.

 

 Le sang se glace aussitôt dans les veines d’Angélique. « Non se n’est pas possible, Fred ne m’a pas fait ça » pense-t-elle en imaginant que son amant est près d’elle. De la tête est fait alors des « non » désespérés et pousse de cris étouffés pour manifester sa rage et son souhait d’être immédiatement libérée.

 

- Fait-voir ! Dit Alain en plongeant son index dans la fleur féminine comme s’il prenait la température de son café.

 

L’horreur s’installe aussitôt dans la tête d’Angélique qui mesure en une fraction de seconde toute l’ampleur de la situation dans laquelle elle est plongée. Elle espère encore que Fred est dans le coup mais n’y croit pas vraiment. Peut-être viendra-t-il la délivrer ou pire, a-t-il était enlevé ou tuer par ces hommes vulgaires qu’elle ne peut voir. Toutes ces images et pensées la font craquer, elle pleure et se met à trembler de froid, de honte, de rage, de peur.

 

*************

Le calvaire

 

 Rachid s’est saisi de la chaîne qui relie les pinces à seins et s’amuse à tirer vers le haut pour étirer les tétons martyrisés. Angélique ne peut que bomber le buste pour limiter la souffrance et s’offrir à la main qui enserre ses seins l’un après l’autre pour les presser un à un comme une orange dont on veut extraire le jus. Pendant ce temps, Alain se défoule sur le sexe offert qu’il force de trois de ses doigts qu’il fait entrer et sortir avec un rythme endiablé. Heureusement pour elle, les pensées préalables à son calvaire ont généré des émois et des sécrétions intimes, malheureusement pour elle, Alain qui a vu trop de films est convaincu de donner du plaisir à une maso. Sa main abandonne les attouchements obscènes et violents pour dégrafer la ceinture de son pantalon et l’extraire de ses passants.

 

- Puisqu’une maso ça aime les coups, je vais te faire jouir avant de te sauter salope ! S’écrit-il avec des yeux exorbités pendant que Rachid entreprend une fouille méticuleuse de l’appartement.

 

Angélique qui ne rêvait que de simulacres de viols et de BDSM avec son amant, reçoit une véritable volée de coups de ceinture qui lui arrache des hurlements étouffés. A chacun d’eux, son corps se tord de souffrance, de petits cris ponctuent ses gémissements continuels, plaintes désespérées interprétées par son tortionnaire comme des cris d’extase. A bout de souffle il s’interrompt et ouvre son pantalon pour se coucher sur le corps laminé de douleurs,  ajuste son sexe face à la vulve offerte puis la pénètre sans autre formalité. Prise de sanglots enfantins elle ne peut que tirer inutilement sur les menottes. Par chance si l’on peut utiliser ce mot, son violeur atteint rapidement le plaisir et se retire pour éjaculer en vainqueur sur le ventre strié agité par les contractions des larmes du désespoir.

 

Pendant toute la durée de son calvaire, Rachid a saccagé l’appartement et préparé leur butin. Il pénètre dans la chambre un couteau à la main, se s’assoie sur le lit en bataille et joue à piquer la poitrine d’Angélique en lui expliquant que si elle crie, il lui tranchera les nibards avant de l’égorger. Affolée, elle fait « oui » de la tête pour lui signifier qu’elle a compris. D’une main ferme, il soulève la petite tête ébouriffée pour lui retirer son bâillon.

 

- Donne-moi le numéro de ta carte bleue salope. 

 

Convaincue que c’est la fin de son calvaire, elle donne immédiatement son code, mais Rachid, qui n’a pas eu sa part du butin humain, lui demande ensuite où sont les clés des menottes. Renseigné, il part les chercher puis revient la libérer sous les yeux étonnés d’Alain.

 

- Fait pas cette tête du con, une meuf ça suce mieux quand c’est à genoux.

 

Trainée par les cheveux, Angéline, maintenant menottée poignets dans le dos, est contrainte de s’agenouiller devant la chauffeuse de sa chambre où il s’installe tranquillement et se dégrafe en lui ordonnant de lui faire « une bonne pipe » pour le remercier de ne pas la tuer. Comme elle ne semble pas comprendre, alors qu’elle est toujours aveuglée par le bandeau occultant sa vue depuis le début de son calvaire, il pose son couteau sur la joue ruisselante de larmes. Prise de panique, elle se recule, d’une poigne titanesque il l'attire à lui brutalement puis plaque les lèvres contre les siennes et l'embrasse avec violence.

 

- Va nous chercher à boire pendant qu’elle joue à la petite pute.

 

Comprenant que rien ne lui sera épargné et que sa vie est en jeu, elle ne résiste pas lorsqu’il la guide vers son entrejambe. Son visage bute contre la verge tendue à rompre, l’odeur qui s’en dégage est ignoble. La main ferme derrière la tête guide sa bouche au sexe nauséabond. A peine a-t-elle refermé les lèvres qu’un goût écœurant la provoque, mais il n’en a que faire et la force à le prendre entièrement. Le nez dans les poils odorant et la gorge obstruée elle s’étouffe mais il n’en a que faire. Lorsqu’Alain revient avec des verres à vin remplis de champagne, Rachid indique à sa victime qu’elle a sa vie entre ses lèvres et qu’il vaut mieux qu’elle s’applique. 

 

Pendant qu’elle s’acharne comme une malheureuse, il picole le champagne acheté pour Fred et fume cigarette sur cigarette. De longues minutes plus tard, il éjacule violemment mais ne se retire pas. Elle essaye en vain d’échapper à la main qui la plaque fortement et la force à engloutir l’intégralité du membre qui tressaute en polluant sa petite bouche d’où s’échappe des pleurs entrecoupés de haut-le cœur. Afin de la remercier de ses tendres attentions et de partir tranquillement, il l’assomme d’un coup de poing qu’elle n’a pas vu venir.

 

23 heures 30

 

Réveillée par la langue d’un chien Angélique se met à hurler. Son maître entre dans la chambre en s’excusant et découvre sa voisine étendue sur le sol, nue, terriblement marquée, menottée et en larmes. Vingt minutes plus tard les pompiers la libèrent et l’emmènent à l’hôpital pendant que la police découvre que les violeurs ont essayé d’effacer leurs traces en mettant le feu au parquet qui par chance est aux nouvelles normes anti incendie.

 

La grève des sacs perdus

 

Quelques jours plus tard, quatre meneurs du syndicat de la poste appellent à la grève pour une simple histoire de machine à café en panne, mais ils ne sont pas suivis parce qu’en ces périodes de fêtes les salariés ont besoin de la totalité de leur salaire. Il est donc décidé « d’égarer » quelques sacs, cela ne sera pas les premiers ni les derniers.

 

Pour cette opération délicate très ennuyeuse pour l’avancement mais toujours gardée secrète, Alain et Rachid se portent volontaires, cet acte de bravoure leur permet soudain d’exister aux yeux de tous.

 

Questionnés sur la façon dont ils comptent « égarer » les sacs, Alain s’est vanté en répondant qu’il se chauffe au courrier. Cette tirade n’a pas été du goût de tout le monde, quelques salariés tiquent en entendant cette jactance.

 

Deux mois plus tard, interpelés à la sortie du centre de tri, Alain avoue jeter quelques sacs pendant les grèves, Rachid nie tout en bloc et insulte les policiers, puis hurle que le sac trouvé dans le coffre de sa BMW M5 à 600 000 euros a été mis par quelqu’un de raciste. Cette agressivité et l’incohérence financière conduisent les enquêteurs à son domicile et à sa caserne d’Ali Baba.

 

Epilogue

 

Alain a été condamné à trois mois avec sursit et travaille toujours à la poste. Rachid a été licencié et a fait un an de prison mais restera convaincu des inégalités raciales. Pourquoi cet écart ?

 

Le matériel de l’informaticien a été saisi, hormis quelques CD et DVD pornos, la police rien trouvé, sa cache, son argent et deux de ses disques durs de 300 GO étaient dans les combles, alors que chez Rachid, elle a trouvé un véritable entrepôt de trafiquant.

 

Angélique et Fred se sont séparés, à ce jour elle est toujours suivie par un psychiatre et vie chez ses parents.

 

TSM

Par TSM - Publié dans : Histoires Hard (violence et/ou viol)
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Samedi 15 mars 6 15 /03 /Mars 14:40

Fantasmes et cauchemars

par TSM

 

Note de l’auteur

Le premier chapitre est accessible à tous, mais le deuxième est bien différent.

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 Il y a des années qu’un fantasme érotique récurant de prostitution hante mes nuits. Dans mes rêves, pour transgresser cet interdit, la contrainte est ma complice, peut-être pour sauver ma conscience à moins que je ne sois réellement maso ou folle.

 Je m'imagine attachée sur un lit par un beau mac autoritaire et prise sauvagement par des clients virils puis je me réveille, dans tous mes états, le minou poisseux à l’aube d’une nouvelle journée qui ne peut commencer sans que j’apaise le feu qui gronde en moi.

 Comment concrétiser ce fantasme ne serait-ce qu’une fois, pour voir ?

 Si j'allais voir ? Juste voir les filles au bois !

 Et si je suçais un inconnu ?

 Il m'arrive aussi de rêver d’une verge inconnue qui enfle dans ma bouche, elle se tend lentement, mes lèvres coulissent et se serrent convulsivement sur son sexe gonflé de sève et le masse doucement. L’homme me force à l’absorber profondément puis à le boire.

 Et puis une idée folle m’est venue comme ça un soir ! Je me suis habillée sexy, maquillée plus que de raison et je me suis rendue au bois de Vincennes. Après avoir roulé dans les allées, j’ai garé ma voiture pas trop loin d’un coin tranquille pour vivre mes premiers frissons de folle et que la morale condamne.

……………………………………….

 Rien que de marcher seule en ce lieu m’a fait vibrer. J’avais peur, j’avais honte et pourtant j’étais terriblement excitée. A l’affût du moindre bruit, je m’enfonçais dans le bois, la lumière blafarde des réverbères n’éclairait qu’un côté des troncs d’arbres. Je devinais plus que je ne voyais, les buissons qui caressaient mes jambes et ont effilé mes bas.

 Toutes sirènes hurlantes, une voiture de police est passée, brisant mon rêve fou. Comme une voleuse sur le point de se faire surprendre, je suis sortie du bois pour me précipiter dans ma voiture et rentrer chez moi à toute vitesse.

 …………………………………….

 Cette espèce de folle en bottes et mini-jupe noire, appuyée contre un arbre à 200 mètres de la rue dans le bois de Vincennes c’est moi. J’ai 28 ans, mes cheveux sont châtains clairs et c’est décidé je vais essayer. Je ne sais pas si je rencontrerai quelqu’un, mais je suis terriblement excitée, sous mon string ma vulve déjà toute émoustillée doit être gluante de mes sécrétions intimes si généreuses, que s’en est parfois gênant. Les battements de mon cœur tambourinent mes tempes, ma respiration est rapide, la tête me tourne un peu, une indicible envie me pousse à rester même si j’ai peur.

 Un ombre furtive attire mon attention. Oui il y a quelqu’un. Il s’approche, maman, que dois-je faire ?

 - C’est combien ?

 Un terrible silence s'installe, lourd, effrayant, je n’ose répondre à cet homme en costume cravate.

 - Tu prends combien ?

 - 500 !

 - C’est cher.

 - 400 ça vous va ?

 L’homme s’approche encore, il est ni beau ni laid, je suis raide morte de peur.

 - T’es nouvelle toi. Je t’ai jamais vu ici ! Tu as des problèmes fric ?

 - Oui, mais on est pas là pour causer. Que voulez-vous ?

 - Te baiser ! Me dit l’homme en sortant des billets de la poche de son pantalon.

 Je frémis à la vue de cet argent qui me répugne, je ne suis pas à vendre. Quel pénible dilemme ! Devenir à ses yeux un simple jouet à plaisir, est particulièrement dégradant. Dans mes fantasmes, quelqu’un m’obligeait, là, je suis seule, face à ma folie.

 Je sais que je dois le prendre mais je ne pensais pas que cela serait si difficile. Le magnétoscope de mon film débile est en pause, les secondes passent, il attend, là, face à moi. J’ai tendu la main, presque malgré moi, mon dieu, je l’ai fait. Où le mettre, à oui, dans mon sac.

 Il s’approche, sa main qui me touche et se glisse sournoisement sous sa jupe, me fait bondir. Je frissonne, mes sentiments et mes sensations sont très mêlés. Je ne parviens plus à discerner ce que je veux, ce que je dois faire. Lui rendre son fric et fuir ou rester ? Elle remonte le long de ma cuisse pour atteindre mes fesses entre lesquelles un doigt tente de s'infiltrer puis butte contre le fin rempart de mon string.

 Son autre main passe sous ma jupe et caresse mon sexe par-dessus le tissu. Je ferme les yeux de peur et de honte mais en même temps mon excitation recommence à grimper. Debout, jambes écartées, je laisse cet illustre inconnu me tripoter et ça me fait vibrer. C’est complètement fou, mais c’est bon.

 Avec une extrême douceur, il me fait pivoter puis m’adosser à l’arbre. Sa main caresse mes cheveux, passe derrière ma nuque et attire lentement mon visage vers le sien. Je ferme les yeux au contact de ses lèvres qui se mettent à jouer tendrement avec les miennes pendant que ses doigts agiles massent mon sexe et effleurent mon petit bouton d’amour.  

 Alors qu’il force mes lèvres, sa main se faisant toujours plus aventureuse ravive des décharges électriques au creux de mon ventre, nos langues complices commencent à jouer. Etrangement, un sentiment de bien être comme j’en ai toujours rêvé m'envahit. Pendant qu’il caresse mes fesses sans vulgarité en tyrannisant ma féminité, mes bras enlacent son cou et l’attirent contre moi.

 Cet homme n’est pas un goujat, il ne me baisse pas, il me fait l’amour en prenant son temps et cherche mon plaisir. Entre ses bras puissants, je me laisse aller depuis un moment, comme flottant sur un nuage en appréciant chaque seconde, chaque caresse attentionnée qui me rendent folle d’impatience.

 - Prend-moi !

 Oui, c’est bien moi qui ai dit ça. J’ai un peu honte mais j’ai trop envie de lui. Sans aucune précipitation, il plonge la main dans sa poche puis ouvre son pantalon. La curiosité ou le vice, me pousse à le « toucher » à mon tour. Dans son slip, je découvre avec ravissement, une longue et belle verge bandée, chaude, douce, agréable au toucher.

 Son auguste membre déploie toute sa vigueur entre mes doigts, le corps en feu, dans un état second, je m’agenouille pour prendre en bouche avec conviction, ce sexe dont je me plais à rêver en le gratifiant de mes plus douces attentions. Pendant que mes lèvres glissent lentement autour de se barreau de chair, ma langue en agace le gland puis tourne autour en titillant le prépuce à chaque passage.

 Au bout de quelques minutes, il me repousse avec délicatesse puis déchire un préservatif, capuchon utile à notre désir commun qu’il convient d’apaiser. Par chance, il n’y a pas de voyeur, comment aurai-je réagit, s’il y avait eu quelqu’un ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Appuyée contre l’arbre, jambes écartées, les fesses tendues vers lui, ma jupe sur mes reins relevée, j’attends le coup de grâce.

 Il écarte mon string puis me nargue un instant avec sadisme en caressant de son gland mes lèvres intimes avant de s’enfoncer profondément en moi. Oummfff. Sous ses mouvements puissants et profonds, un spasme me traverse, je tremble, je défaille, je geins, je suis désespérément conquise.

 Il ralentit et se penche sur moi pour ouvrir mon chemisier libérant ma poitrine nue qui fait aussitôt l’objet d’un malaxage sans retenue puis de petits pincements pendant que mon clitoris est agacé par sa main experte et mon ventre divinement comblé. De terribles ondes nerveuses traversent mon fourreau intime. Il me pince bien les seins, doucement au début puis en les faisant rouler sous ses doigts. J’adore ça, je vais craquer.

 Comme s’il avait décidé de porter l’estocade, il se redresse et me prend brutalement en claquant mes fesses. Il me fait un peu mal mais en le même temps, une vague inouïe d’excitation me submerge. D'où me vient cet étrange plaisir d’être ainsi malmenée ? Je ne saurais le dire mais c’est divinement bon d’être un peu bousculée, d’être sa chose.

 Cette douleur érotique provoque chez moi une confusion mentale totale. Je hulule pour brusquement crier « oui, oui, ouiiiiiiii » en atteignant le plus long et le plus puissant orgasme de ma vie. Et là encore, il est divin et respecte ma jouissance avant de reprendre ses mouvements à la recherche de son plaisir.

 Je le sens vibrer et me prendre de plus en plus violemment, avant d'exploser en moi, avec violence peu commune. Comme deux amoureux, nous restons un moment l’un contre l’autre, il m’enlace tendrement. Adossée contre lui, je plane totalement, la poitrine à l’air. Mes mains caressent les siennes, posées sur mon ventre.

 - Tu n’es pas une pute. Je ne sais pas ce que tu es venue chercher ici, mais tu es une fille extraordinaire. Tu m’honorerais en me permettant de t’offrir une coupe de champagne sur les Champs-élysées.

 Je sais que c’est sûrement une grosse bêtise, mais j’ai envie d’accepter l’invitation de cet amant extraordinaire. En même temps, j’ai un peu honte de ce que j’ai fait.

 - J’accepte, si tu reprends l’argent et ne me poses aucune question !

 - Puis-je refuser ?

- Non !

 - Alors j’accepte. Mais c’est moi qui t’emmène.

 Nous remettons un peu d’ordre dans nos vêtements, il prend ma main et me guide jusqu’à sa voiture, une grosse BMW noire garée à deux rues du bois. Je plane un peu, je l’avoue. Oh, il m’ouvre la portière, quel galant homme. Je m’assoie sur le siège avant en le gratifiant d’un sourire complice, mais son visage est soudain différent. Quelque chose de froid atteint mon visage, mes yeux me brûlent soudain, mon nez me pique, ma………….

 A suivre ici avec les histoires érotiques HARD de TSM

 TSM

Par TSM - Publié dans : Histoires Hard (violence et/ou viol) - Communauté : SM: Domination/Soumission
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