Mercredi 5 novembre 3 05 /11 /Nov 10:07

Le scandale de l'opéra

Par TSM

 

Une lumière s'allume et des mains me saisissent. Trois cambrioleurs masqués sont sur moi. Quand je me mets à crier, ma bouche grande ouverte est aussitôt comblée par la boulle d'un bâillon. Une main, plaqué sur mon visage le maintien. J'essai de le recracher en vain. Avant que j'ai le temps de réagir, ils me retournent prestement et fermement.

Bien que je me débatte furieusement de rage et de peur, ma tête est enfoncée dans l'oreiller et mes poignets sont menottés dans mon dos. Le bâillon est attaché sur ma nuque. Mon pied droit, enfin libéré des draps, atteint la tête d'un des cambrioleurs qui se met à crier.

La pression des bras se relâche un instant. Je fais un roulé sur le côté, me relève et prends position pour décrocher un coup de pied à la tête du second. Une gifle  monumentale me prend en pleine extension et me fait basculer sur le lit. Choquée, il me faut un instant pour réagir. Soudain, ils passent une cagoule sur ma tête et mes coups de pieds, dernière armes utilisées à l'aveugle, ne rencontrent plus que le vide. Des frissons d'horreur me traversent, je vais déguster !

Mes jambes sont saisies simultanément et liées entre elles par une corde, qui met un terme à toutes mes tentatives de self-défense. Je commence à avoir très très peur. Je suis brutalement tirée du lit puis soulevée dans les airs. Je retombe sur l'épaule d'un des gaillards qui sort de la maison avec mon corps comme un simple un baluchon. Il fait quelques pas puis me jettent dans le coffre d'un véhicule. Je pleure comme une madeleine et sombre dans le désespoir. 

Je viens de comprendre avec horreur que ce n'est pas un cambriolage mais un enlèvement. Pendant que la voiture roule à vive allure, dans mes pensées, défilent les affiches des disparus, que l'on voit plaquées sur les murs par les familles désespérées. Puis la colère me reprend, je me sens prête à tuer à la moindre occasion. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que la blonde de vingt ans qu'ils viennent d'enlever, est ceinture noire de karaté et que je n'ai pas l'intention de me laisser faire. Rien que de penser que j'ai sûrement cassé le nez de l'un d'entre eux, me console un peu.

La voiture s'arrête, rapidement le coffre s'ouvre. Une couverture est jetée sur moi puis on m'en entoure totalement. Ils prennent, semble t-il, des précautions pour me dissimuler. Nous devons être en ville. Lorsqu'ils me sortent pour me placer à nouveau sur l'épaule de l'un d'entre eux, la poigne s'est effectuée sur les menottes qui me scient les poignets. Mes cris sont mal étouffés par le bâillon.

- Ta gueule poufiasse !

Un coup est porté violemment sur ma tête, sonnée et résignée, je ne bouge plus et me tais.

Pendant le trajet, mes oreilles captent de la musique. Il me semble reconnaître un style de musique chantée. Les voix puis les applaudissements que j'entends me confirment que nous devons être à l'opéra. Pourquoi enlever une fille pour l'emmener à l'opéra ?

Dans l'escalier qui nous descendent, ma tête heurte un mur. La couverture a amorti le choc, mais le coup était violent. Ils me déposent à terre sans précaution et tirent sur la couverture. Je roule sur le sol froid et rugueux. Des mains vigoureuses me saisissent et me relèvent.

Quand ils retirent les menottes de mes poignets, à l'aveugle je fais des mouvements de défense et tire sur la cagoule. Mon poing touche la tempe du premier des hommes qui s'est approché. Cette putain de cagoule résiste. Une baffe magistrale me fait vaciller, on me récupère avant que je ne m'écroule. L'un d'eux me ceinture et m'écrase totalement contre lui.

Mes bras sont attachés séparément, largement écartés et tirés vers le haut. Mes tentatives de défense sont évitées et mes chevilles sont liées à une barre qui m'empêche de refermer les jambes. Désespérée et pétrifiée de peur, je fonds en larmes.

Ils parlent entre eux et me laissent tranquille un petit moment. Je teste les liens mais ils résistent. Ma chemise de nuit et ma petite culotte sont arrachés avec brutalité. Des mains tripotent sans vergogne ma poitrine, pincent mes tétons. Une main descend jusqu'à ma vulve et fouille son intimité. Je sens monter en moi un mélange explosif fait de honte, de peur et d'agressivité extrême qui me permettrait du tuer.

L'un d'eux dénoue ma cagoule puis la retire. Aveuglée par la lumière, je ferme les yeux un instant puis les réouvre. Ce que je découvre me glace le sang.

Je suis dans une cave aménagée comme une salle de torture pendant l'inquisition. Des chaînes, un palan à cordes, un chevalet et bien d'autres outils dont je ne connais pas l'usage, meublent ce lieu de démence. Devant moi, un homme d'une cinquantaine d'années, brun et le nez en sang me regarde. Son regard est teinté de cruauté et son sourire bestial. 

Il s'empare de mes seins et les malaxe puis, triture de mes tétons. En me souriant, il les pince violemment et tire dessus en faisant des ronds comme s'il voulait les rallonger. J'adore que l'on martyrise mes petits tétons, mais l'instant n'est pas au plaisir, ce connard me fait mal et s'en délecte.

L'homme abandonne mes seins et fait descendre la barre qui tient mes poignets. Il y fixe solidement mes coudes et mes bras avec de larges sangle de cuir. Je suis comme crucifiée et les jambes écartées, ouverte et totalement exposée !

Il se recule puis se dirige vers une chaîne accrochée au mur. Lorsqu'il se met à tirer dessus, mon corps monte vers le plafond. Intégralement nue et bâillonnée, je tourne un instant, suspendue les bras et jambes en croix. Il s'approche de moi avec un sourire pervers.

- Je sais à ta lecture que tu aimes être soumise à l'homme, que tu aimes être à la merci des mecs. Ici tu vas être servie !

Je réalise soudain, qu'ils ont vu le roman photo SM commandé sur Internet et que j'ai feuilleté avant de m'endormir épuisée par mes caresses solitaires agrémentées de petits accessoires érotiques. Cette pensée m'horrifie. Ils m'ont enlevée et savent que j'ai des fantasmes SM ! Il plonge sa main dans sa poche et en ressort les pinces à seins réglables que j'ai achetée la semaine dernière et qui m'ont donnée tant de plaisir.

- Regarde, je t'ai même ramené un de tes jouets, mais j'en ai d'autres bien plus amusants. Je te les ferai découvrir. Tu sais, il me tarde depuis longtemps de voir si tu aimes autant que ça la baise SM !

Suspendue, mains et coudes liés à la barre, j'exhibe involontairement ma poitrine à cause de la cambrure. L'homme goûte le spectacle et caresse doucement du bout des doigts mes tétons saillants. Je ferme les yeux un instant comme pour échapper à l'horreur

Saisissant mon sein droit, le fait rouler la pointe entre ses doigts et la tire. Avec minutie, il y referme la pince et tourne la molette, qui immanquablement, compresse mon téton. La douleur vient progressivement, mais ce con ne s'arrête pas de serrer. Je commence à gémir et à ruer dans mes liens mais rien n'y fait. Il s'amuse de ma douleur. Il fait ensuite la même chose avec mon téton gauche, qu'il écrase sauvagement avec la pince.

Il fouille dans un sac et s'approche de moi avec son sourire pervers qui me glace le sang.

- On va rallonger tes tétines, puis jouer à mon jeu préféré : le question réponse !

 De boules d'acier noir reliées à un crochet sont posées aux pinces qui écrasent mes tétons en feu.

- Trois, deux, un lâchez .....

Ses mains lâchent les poids qui tombent. Le crochet qui les retient à mes pinces à seins joue son rôle  et tire brusquement sur mes tétons. Une douleur violente traverse ma poitrine. Je gémis les dents plantées dans le bâillon, les yeux fortement fermés. Je souffle par le nez comme une perdue. J'essaie tant bien que mal de gérer la douleur et de retrouver une respiration normale.

Une pensée me vient : ne me détaches surtout pas, je t'arrache les yeux et les couilles.

Il joue un instant à faire balancer les poids, mais grâce aux leçons de karaté, ma capacité de concentration me permet de gérer la douleur. Il m'abandonne un instant, se dirige vers un mur chargé d'accessoires et y décroche une cravache. En revenant il me lance :

- Nous avons quelques comptes à régler tous les deux. Pour les apurer, je te propose mon jeu des questions réponses. A chaque mauvaise réponse la cravache, à chaque bonne réponse une caresse ou un accessoire pour ton plaisir. Que penses-tu de ma proposition ?

- HHHHUUUUMMMM

- A oui, j'oubliais, le bâillon te gêne ! C'est vrai que tu le portes mal. Tu baves lamentablement. Je vais te le retirer.

Il passe derrière moi, caresse mes fesses et fait descendre son doigt dans mon sillon fessier. Sa main se pose en cuillère sur mon bas ventre offert et un de ses doigts force mon intimité. Ses attouchements me donnent la chair de poule. Quand il se décide enfin à retirer mon bâillon, je fais bouger mes mâchoires toutes endolories. Je contiens difficilement les insultes qui brûlent mes lèvres à cause de sa cravache qui me fait horriblement peur.

- Je vois avec plaisir que tu as perdu de ta superbe ! Première question : que signifie BDSM ?

- Bondage et sado maso.

Il laisse la cravache glisser le long de ma colonne vertébrale, jusqu'aux creux des reins. La pointe continue son chemin, et s'enfonce dans le sillon de mes fesses. Un sifflement puis une cuisante douleur sur mes fesses me font bondir dans mes liens.

- Faux ! BDSM est un acronyme qui en renferme lui-même trois autres : BD, DS et SM... Le premier signifie Bondage/Discipline, le second Domination/Soumission et le dernier est Sado-Maso.

Un autre coup tombe, il est bien plus fort que le premier. Je bondis sous la brûlure

- Autre question : combien d'argent y a t'il sur ton compte en banque ?

- Je suis fauchée, je dois avoir environ 500 euros d'avance !

Quatre coups s'abattent sur mes fesses. La douleur est particulièrement cuisante, je dois avoir des boursouflures et mes fesses doivent êtres en sang.

- Faux ! Tu as 2600 euros et un compte épargne.

- Comment pouvez-vous savoir de combien je dispose ?

- Ta gueule pouffiasse, c'est moi qui pose les questions ! Connais-tu le tribunal de l'inquisition ?

- C'était un redoutable tribunal institué par la papauté pour lutter contre l'hérésie aux environs du 12ème siècle. La torture était souvent employée pour faire avouer et dire ce que l'inquisition avait décidé. La religion et la peur de Satan ont été ainsi utilisé pour manipuler les foules au profit de l'église.

- Ta réponse est juste, mais ce n'est pas celle que j'attendais. Sur www.Jeanneda tu m'as répondu que mon histoire SM « l'inquisition » était du barbarisme pas du SM. Que mon histoire était pitoyable !

Je réalise soudain que ce fou était un abonné de mon site SM et que ses histoires ne tenaient pas debout. Les détails étaient très précis, mais ses histoires lamentables. Je réagis aussitôt par instinct de survie.

- En fait, j'ai bien aimé vos histoires, mais je ne pouvais pas les diffuser sur mon site. Il faut avoir votre maîtrise du SM pour comprendre le sens des mots que vous avez utilisé. Je les ai gardées sur mon disque dur et je les ai relues plusieurs fois.

- Faux ! Ton firewall est minable. J'ai examiné et fouillé ton PC de chez moi plusieurs fois, elle n'y est plus. Tu m'as catalogué comme fou et m'as bloqué l'accès à ton le forum !

- Comment pouvez-vous penser cela ? C'est faux, j'aime bien les histoires SM et les vôtres étaient géniales.

- Tu es une salope de la pire espèce ! Tu as copié certains passages de mes histoires, puis tu les as dénaturées dans tes récits qui ne sont que de la fabulation et du fantasme à bon marché. Puisque tu dis sur ton site aimer le SM, je vais t'en donner. Je vais te permettre d'atteindre le nirvana sous la cravache puisque tu as écrit que tu jouis parfois sous le martinet !

Il fait tourner mon corps grâce au dispositif de suspension. Je suis terrassée par la peur. Il se recule puis entreprend de me cravacher comme un malade. Il frappe sans discontinuer. Je cris à chaque coup, mes yeux se remplissent de larmes. Mon dos, mes fesses, mes cuisses, mes seins sont en feu. Ce fou frappe pour faire mal, ce n'est pas du SM c'est de la torture.

Je le supplie, m'excuse, implore mais il n'en a que faire et continue de s'acharner sur moi. Je vais mourir c'est sûr !

La douleur me fait perdre connaissance. Quand je me réveille, je suis dans une posture pénible. Une large sangle passée autour de ma taille, tire mon dos vers le plafond. Il a attaché mes jambes repliées à ses poignets. Ainsi suspendue, je ressemble à une grenouille. Chaque mouvement déclenche les pires douleurs dans mon ventre et mes membres. Mes cuisses et mes fesses me brûlent affreusement. 

La porte s'ouvre, il entre accompagné d'un homme masqué. Un sentiment de honte et d'horreur bloque ma gorge un instant.

- Comme tu peux le constater, Jeanneda est maintenant ma soumise. Elle sera superbe pour le spectacle d'après-demain. Si tu veux, on se la fait à deux avant le spectacle final ! 

- Oui c'est une idée, d'autant qu'elle a un beau cul et que tu as besoin de moi !

- A toi l'honneur !

Ils vont me violer ! Je sens mon estomac se resserrer et j'en éprouve une peur physique. L'homme masqué ouvre la braguette de son pantalon et exhibe devant mon visage une bite énorme au gland violacé. Il frotte sa verge contre mon visage et m'ordonne de le sucer. Je ne desserre pas les dents

Une main s'abat sur mes fesses puis une véritable volée de claques. Je cris de surprise et rus dans mes liens, mais plus je me débats, plus je m'épuise. Mes cris et mes supplications n'atténuent en rien son ardeur à me frapper.

D'une main, il soulève ma tête par mes cheveux et de l'autre pose la lame d'un couteau sur ma gorge.

- Si tu mors, je t'égorge !

J'ouvre aussitôt la bouche à la queue qui sent l'urine. Il s'engouffre jusqu'au fond de ma gorge. En le suçant, je ne peux m'empêcher de pleurer.

- Elle est chiante à bramer comme ça, je vais me la farcir.

Il s'arrache de ma bouche et passe derrière moi. Il tâtonne de son gland entre les lèvres de mon sexe offert, trouve l'entrée et s'y enfonce de toute sa longueur. Je cris de douleur, de honte et de rage. Ainsi suspendue par le dos, je peux voir qu'il se plante fermement sur ses pieds entre mes bras et mes jambes attachées. Ses mains se posent sur mes anches et s'y agrippent. Il entreprend un martèlement sauvage de mon ventre qui me fait ahaner.

L'homme qui m'a fouettée, prend fermement mes oreilles et guide ma bouche vers son sexe bandé. L'odeur est forte et repoussante mais à quoi bon résister. D'un coup de reins provocateur, il investit ma bouche de sa queue. Mes papilles gustatives sensibles, sont choquées par le goût salé et poivré de pisse et de sperme. Mon estomac se contracte, je hoquète, je vais vomir.

- Si tu vomis, je te massacre !

La peur me fait réagir, je ravale la gorgée qui vient et le suce à nouveau. C'est horrible. Suspendue, forcée par la bouche et violée, je me balance au gré de leurs assauts. Ils semblent s'en amuser et se renvoient mon corps. Entre leurs mains je ne suis plus qu'un jouet et rien ne pourra réfréner leurs ardeurs sauvages et bestiales. Quand je pense que j'ai souvent fantasmé sur ce qu'il m'arrive aujourd'hui et que j'en avais éprouvé du plaisir !

L'homme qui me baise se retire et présente son gland contre ma rosette. Je cris en tentant de résister à la pression atroce qui s'exerce sur mon anus. Mes hurlements et mes plaintes, n'ont d'autres résultats que de redoubler l'ardeur de mon violeur à me pénétrer.

Il me force à petits coups, sous l'assaut répété, mes sphincters s'écartent pour le laisser passer malgré moi. Bien que je sois une adepte de la sodomie, la douleur est violente.

Mains agrippées à mes hanches, il prend mon cul sans ménagement. Mon anus se décontracte un peu. Je sens ses couilles cogner contre ma vulve. A chaque mouvement, je laisse échapper un « ah » de douleur, étouffé par la queue qui comble ma bouche. Il se régale de mes cris et me lime de plus en plus gaillardement. Il s'empare de mes seins et les malaxe comme un malade.

Après mes seins, c'est à mon sexe qu'il s'attaque. Ses mains frottent habilement mes lèvres puis mon clitoris. Jamais je n'ai été ainsi touchée, palpé et massée.

Je commence à gémir car ses plongées deviennent de plus en plus fortes, profondes et violentes. Le rythme de sa main qui frotte mon clitoris augmente. Cette caresse et ses vas-et vient durent longtemps. J'ai honte de moi car j'ai peur de jouir. Soudain, la queue dans ma bouche tressaute et lâche des jets de sperme. Son propriétaire l'enfonce au fond de ma gorge et me tire les cheveux comme un malade. Je suis écœuré et mon estomac réagit. Je salive et en fais couler le plus possible. La position et sa force m'obligent à en avaler. Un jour je le tuerai.

Mon violeur accélère encore ses mouvements, mon anus s'échauffe de ses assauts. Je sais qu'il va jouir. Des hurlements de fauve résonnent dans la salle pendant qu'il pétrit mes anches et s'abandonne en moi.

Il se retire sans précaution, se rhabille et sort en me laissant avec mon tortionnaire.

- Dis-donc la pouffiasse, il me semble que tu as aimé te faire casser le cul hein ?

Je décide de tenter le tout pour le tout et de le séduire.

- Oui je me suis éclatée de vos grosses queues sauvages. Détaches-moi et je te ferai voir que j'ai encore envie de baiser, mais cette sangle le coupe en deux. Baises-moi à quatre pattes comme une chienne que je suis !

- C'est ça oui ! Prends-moi pour un con ! Je vais plutôt t'installer pour la nuit et nous étudierons demain cette charmante proposition. 

Il va chercher un bâillon et une cagoule et revient vers moi.

- Ouvre la bouche !

- Non s'il te plait pas le bâillon ! Je ne vais pas pouvoir dormir de la nuit tant il est gros et me fait mal aux mâchoires.

La seule vraie réponse que j'obtiens, c'est une grande gifle qui m'assomme presque, tant elle est violente.

- Ouvre ta gueule pouffiasse !

Je résiste et refuse de desserrer les dents. Son regard se teinte soudain d'une cruauté qui me fait froid dans le dos. 

- Ne fais pas l'idiote, sinon je vais devenir méchant !

J'abdique et desserre les dents. Ma bouche est rapidement comblée par la balle en caoutchouc, la lanière de cuir est serrée sans ménagement dans mon cou. Il m'enfile ensuite une cagoule qui m'aveugle totalement, ajuste mon nez dans l'encoche percée prévue à cet effet et l'attache derrière ma tête. Après m'avoir descendue et décrochée, par crainte de recevoir un autre coup de pied, c'est avec d'infimes précautions qu'il s'occupe de mes jambes. Il me passe des menottes de chevilles et de poignets avant de retirer les liens en place.

A petits pas, à cause des menottes des chevilles, je suis dirigée dans la salle. Mon dos est plaqué contre un mur froid. Il passe autour de mes bras, au-dessous des menottes, de larges liens qui enveloppent tous mes avant-bras. Cet homme a vraiment peur de moi. J'enrage car mes projets de fuites s'amenuisent. Mes mains sont étirées vers le haut, mettant ainsi ma poitrine totalement à découvert. Pendant un instant, je l'entends qui s'affaire dans la salle. Je suis morte de peur.

Quand il revient, il passe autour de mes chevilles de larges liens puis remonte mes jambes et attache les liens aux même points que mes bras. Je me retrouve dans une position hautement impudique. Le dos contre le mur, les bras et les jambes relevées au-dessus de ma tête. Mon intimité et mes orifices sont totalement exposés et ouverts à toutes les agressions.

Quelque chose de gros, rond et froid tourne et dilate mon vagin. Je me sens envahie par une grosse boule, qui s'enfonce dans mon ventre. Cela doit être un plug ! J'entends quelqu'un parler.

- Pourquoi fais-tu ça ?

- Après demain, je la récupère, je ne veux pas que son cul éclate, alors je la prépare.

- Tu sais que c'est une connerie ?

- Oui, mais celle-là je me la garde !

- C'est une grosse connerie !

- Si tu veux bosser à l'opéra, tu apprends à fermer ta gueule !

- Ok Boss, ok !

Une autre plug recouvert de lubrifiant tourne et dilate mon petit cul. Celui-là doit être énorme car il bute contre les parois de mes fesses. Des mains viennent en renfort et m'écartent un peu plus. Ils me travaillent un moment, je cris sous ma cagoule mais ils continuent et se moquent de ma douleur. A force de pressions et de rotations, mes sphincters largement distendus, la laissent passer. Percluse de douleurs, je me sens envahie par une grosse boule, qui me déchire le cul.

Une drôle de sensation irradie au creux de mes reins et de mon ventre. Je me sens totalement remplie et distendue. Je transpire sous la cagoule. Une corde est posée autour de ma taille puis sur les objets qui comblent mes orifices, leurs interdisant ainsi, toute tentative de rejet.

La porte claque. Il n'y a plus de bruit. Ils ont du partir. Combien de temps vais-je rester ainsi attachée ? Que va t'il m'arriver, qu'est-ce qui m'attend ? Vais-je mourir ? Le fait qu'il ait dit : « Oui, mais celle-là je me la garde ! » me rassure et m'affole en même temps. N'est-il pas préférable de mourir plutôt que de le subir une vie entière dans d'atroces situations humiliantes et douloureuses ?

Les larmes montent à mes yeux. J'essaye de lutter pour garder mon calme, pour mesurer calmement la situation et trouver une solution. Je ne suis plus qu'une femme prisonnière dans un lieu infâme et promise à une échéance qui ne pourra être que difficile, forcément douloureuse et dégradante. Mais, car il y a un mais ! Je suis vivante et ceinture noire de karaté. Peut-être ai-je une chance de m'échapper. Je m'accroche à cet espoir de liberté, qui sera sans nul doute difficile à obtenir.

Combien de temps s'écoule au juste avant que je sombre, je ne saurai le dire. Dans cette odieuse position et les orifices comblés, je finis malgré tout par sombrer dans un sommeil tumultueux où mon passé de webmaster SM, mes plaisirs SM et ma condition actuelle se bousculent dans mes rêves.

Aussi bizarrement que cela puisse paraître, dans mes rêves, j'appréhende l'avenir et le sollicite en même temps. Le fait que mes orifices soient comblés et que j'ai quasiment jouis pendant qu'ils me violaient, me traumatise et me rassure. Je dois être en train de sombrer dans le syndrome de la victime qui devient consentante. J'ai peur, je déraille, je perds les pédales !

Au milieu de la nuit je suis réveillée par mon cul qui pousse en vain et une envie de pisser monumentale. Après qui j'ai libéré honteusement ma vessie, le temps s'écoule avec une lenteur exaspérante. Je sombre à nouveau.

A suivre sur Plaisirs-interdits avec les histoires les plus HARD de TSM

 

Par TSM - Publié dans : Histoires Hard (violence et/ou viol)
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés