Mercredi 23 avril 3 23 /04 /Avr 06:20

   Défi de vie en CB à l’hôtel Ibis

Par TSM

 

Avis au lecteur ce texte est un texte gay.

 

On s’est rencontré sur DSSM-Gay, un site qui traite de ces sujets. De fil en aiguille, nous avons sympathisé et échangé hors groupe sur les cages de chasteté masculines et sur bien d’autres sujets. Nous nous sommes raconté nos malheurs respectifs puis nos aspirations sexuelles et de vie. Guy a 40 ans, il est gay depuis l’âge de 20 ans et il s’est séparé de son compagnon de vie il y a huit mois maintenant. Ce dominateur, qui est également un romantique, a bien du mal a trouver quelqu’un qui corresponde à ses aspirations. Moi, j’ai 45 ans, je suis mince, bi, soumis et maso mais ces traits de ma sexualité ne sont pas visibles dans mon quotidien. Dégouté des femmes qui m’ont ravagé le cœur, en quête du bonheur affectif, j’ai décidé d’essayer de vivre la relation homosexuelle qui m’a souvent fait fantasmer. L’anonymat du net altérant la pudeur, je l’ai avoué à Guy tout comme je lui ai avoué ma féminité intérieure, ma bisexualité, mes fantasmes sexuels et affectifs.

 

Récemment, j’ai découvert qu’il habite à Marignane et vingt-cinq kilomètres de chez moi grâce à un traceur qui permet la localisation d’un internaute et je me suis amusé à faire de l’humour sur tous les gens qui s’envoient en l’air au dessus de sa tête en payant parfois des sommes astronomique à des femmes vêtues en uniforme. (Les hôtesses d’accueil de l’aéroport)

 

Que j’ai pu le localiser l’a ennuyé et histoire de le martyriser un peu, je l’ai laissé cherché longtemps malgré ses promesses de représailles en lui répondant que je n’étais pas son/sa soumise et qu’il n’avait rien à exiger de moi. Au fur et à mesure, comme disait la fermière, j’ai entrouverts la porte d’un échange plus physique que virtuel. Hier, sa réponse m’a surpris !

 

Ci-dessous le résumé de notre chat :  

 

- Cela fait partie de mes fantasmes de jouer à la poupée avec un mec et qu’il devienne ma petite gonzesse d’amour très soumise mais il y a tellement de fantasmeurs que j’en ai assez d’espérer et de perdre mon temps avec des gros cons ou des porcs débiles dépourvus d’intelligence.

 

- Teste-moi pour voir si je suis de cela !

 

- Attention à toi si tu me défis, tu pourrais être surpris.

 

- Des promesses, toujours des promesses…..

 

-  OK ! Si tu veux savoir si ce sont des promesses, va à l’hôtel Ibis de Vitrolles, prend une chambre et habille-toi avec des sous-vêtements de pute. Téléphone-moi pour me donner le numéro de ta chambre et le code d’ouverture de la porte. Ensuite, tu passes des menottes, la fameuse cagoule occultant les yeux dont tu m’as parlé et bloques tes poignets dans ton dos.

 

- Tu blagues ?

 

- Non, je suis sérieux ! T’as l’air con maintenant ?

 

- Tu me donnes ton portable ?

 

- Sans problème : 0609181845

 

- Tu ne me plantes pas un râteau si je viens ?

 

- Tu as peur ? Serais-tu comme les autres ?

 

- Enfoiré !

 

- Force est de constater que tu te débines.

 

- Non. J’hésite. Que me feras-tu ?

 

- Surprise, surprise ! Tu as deux heures pour prendre une douche, mettre ta cage de chasteté, prendre tes petites affaires et venir à Vitrolles. N’oublie pas de prendre les clés de tes bidules si tu ne veux pas avoir l’air d’un con. MDR

 

- OK, mais je teste ton portable avant.

 

- Si tu veux !

 

FIN du résumé

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Notre entretien téléphonique n’a duré que quelques minutes pendant lesquelles, il m’a rassuré et mis en confiance puis précisé que cela fait un moment que je titille sa libido. Sur la route qui me conduit à Vitrolles, je me traite pourtant de débile inconscient tout en me disant que j’allais enfin pouvoir vivre quelque chose de fort. Après-tout, qu’est-ce que je risque ? Cela fait un an que je le connais et nos échanges ont toujours été clins sans soucis ni agressivité ou vulgarité. J’ai son portable, sa géo localisation, son email et nous ne serons pas seuls dans l’hôtel. Le paiement de la chambre par CB à 22heures est génial pour sa discrétion mais entrer dans l’hôtel avec mon petit sac m’est finalement plus difficile que prévu. Je suis à la fois terriblement excité mais j’ai un peu peur de l’inconnu. Dans sa cage de chasteté, mon Popaul pousse les murs au fur et à mesure que j’approche de la chambre 12. Le code 4676 me permet d’accéder à une de ces chambres « lyophilisées » et sans âme qui sera peut-être le théâtre de mes fantasmes. Elle me parait soudain froide, si froide que je suis pris d’une envie de fuir. Comme dans les répétitions mentales effectuées sur la route, j’ouvre mon sac et en sort le matériel que Guy m’a demandé de prendre. Sur la table visée au mur, je pose les clés des menottes, de ma cage de chasteté puis des préservatifs et du lubrifiant. Les sous-vêtements féminins que j’ai pris me semblent soudain si ridicules. Je vais être grotesque ainsi vêtu avec mes poils qui dépassent de partout. C’est la première fois que quelqu’un me verra en sous-vêtements féminins. Je n’en mène pas large et c’est presque la mort dans l'âme que je retire mon tee-shirt. Cette fois ma pudeur va être sérieusement malmenée. Je me mets totalement nu et me prépare pour la suite des évènements que je commence à redouter. Soudain, je prends conscience que je n’ai pas fermé le rideau. Je les clos prestement en espérant que personne ne m’a vu avant de revenir vers ce sac qui m’attend sur le lit en frissonnant, la tête  me tourne, mes tempes bourdonnent. La gorge serrée j’enfile un collant noir ouvert à l’entre-jambe. Son contact doux sur les jambes et les cuisses me galvanise un peu. La culotte taille basse en dentelles noires que j’ai choisie masque à peine ma cage de chasteté mais j’aime son contact et la sentir sur le haut de mes fesses. En guise de soutien-gorge, j’enfile un petit haut noir que les sportives mettent pour maintenir leur poitrine, tout cela ne fait pas « pute » mais cela ressemble à ce qu’il m’a demandé.

 

Bon ! Voilà, je suis prêt, il me faut maintenant l’appeler ? Oser l’appeler  est bien plus dur à faire que dans mes fantasmes de soumission….. Je prends une cigarette histoire de me donner du courage puis le téléphone portable. Oh que c’est dur d’oser ! Mon doigt tremble, je n’arrive pas à appuyer sur le bouton vert qui affichera le dernier numéro composé. Vais-y arriver ?  Machinalement, ma main gauche tripote la cage entre mes jambes mais mon index ne parvient pas à appuyer sur le maudis bouton vert ! Mon dieu que je suis con ! Le décevoir me serait insupportable et si je ne me résous pas à réaliser ses demandes, je vais me détester.

« Je l’ai dit, je le fais » ! Dis-je à haute voix en appuyant enfin sur la touche de rappel. Son numéro apparait, j’appuis à nouveau mais je suis loin d’être fier.

 

- Allo.

 

- Chambre 12. Le code 4676.

 

- Tu l’as fait ?

 

- Oui, j’y suis.

 

- Là tu m’épates, bravo ! Prépare ton matricule j’arrive.

 

- Chambre 12. Le code 4676.

 

- J’ai entendu, pas besoin de me le répéter. Prépare-toi.

 

Clic

 

Comme s’il allait arriver dans la seconde, je pose le téléphone puis attrape les menottes et la cagoule que j’enfile et ferme à la vitesse grand V. C’est ensuite au tour des menottes, les clics du premier bracelet me font trembler, j’ai du mal à entrer dans le trip que j’ai espéré, être féminisé et totalement à la merci d’un homme. Il est évident que nous ne venons pas là pour faire un tennis, mais je suis soudain submergé par la peur. Et s’il était brutal ou pire encore, totalement fou ? Mentalement je me remémore les emails et notre conversation téléphonique. Jamais il ne m’a semblé dangereux ou déséquilibré. Au contraire, derrière la carapace de Dom, se cache un romantique, un romantique même dominateur n’est pas un gros méchant. La position avec les poignets derrière le dos me rappelle nos jeux SM avec mon ex puis les longues minettes qu’elle m’imposait en me motivant à l’aide de sa cravache. Ces pensées m’excitent, le fait d'être immobilisé m’a toujours procuré toujours un obscur plaisir sexuel. Rien que de penser que je vais être à la merci de Guy me fait des choses, mon Popaul commence à pousser son tube. Ma main guide le deuxième bracelet sur mon poignet gauche. Pris d’hésitations, je n’arrive pas à le fermer. Un, deux, trois, clic, clic clic, ça y est, c’est fait. Rien que de tirer sur les menottes, me chauffe un peu mentalement. Comment dois-je me mettre ? Sur le lit ou à genoux dans l’entrée ? Les minutes s’égrainent avec une lenteur exaspérante. A genoux, le buste allongé sur le lit et les fesses tournées vers l’entrée de la chambre, je patiente en frottant ma cage de chasteté contre le matelas. Fantasmer à l’idée d’être une fille immobilisée et offerte à la merci d’hommes qui abuseraient de moi m’a toujours déclenché de troubles sensations. Cette nuit me rapprochera de mes fantasmes les plus fous mais la concrétisation de ces absurdes idées me fait à nouveau frissonner. Je suis fier d’avoir osé, hésitant, excité et apeuré en même temps. Quel drôle de mélange de pensées me direz-vous. Assis maintenant sur le lit, mon excitation s’éteint lentement. Fait-il exprès de me faire attendre de longues minutes qui me paraissent des heures ?

Le clic de la serrure qui s’ouvre me fait tressaillir. Ecrasé de honte je ferme inutilement les yeux sous ma cagoule et déglutis avec peine. La porte claque, elle s’est refermée sur nous, sur l’indécence que représente mon corps d’homme féminisé ainsi offert.

 

- Bravo ! Ton courage m’impose le respect. Tes dires à propos des fantasmeurs n’étaient pas que des mots. Tu n’es vraiment pas de ceux-là, je te présente mes excuses pour tout à  l’heure.

 

- Elles sont acceptées mais j’ai une trouille monstre.  

 

- Tu peux me faire confiance et n’as pas à avoir peur si tu m’écoutes à la lettre. Lève-toi et approche !

 

Je me lève avec difficulté et tout tremblant avance de quelques pas à l’aveugle. Le contact soudain de sa main avec ma cage de chasteté qu’il palpe à travers ma culotte m’électrise. Il étire le fin rempart de tissu féminin pour regarder l’objet qui emprisonne mon sexe rabougris qu’il ne peut voir à l’intérieur du tube de métal. Il m'attire à lui brutalement puis plaque ses lèvres contre les miennes en explorant mes fesses à pleines mains. Son baiser n’est pas un baiser tendre, non, il est brutal, animal quasiment sauvage. Je ne peux lui refuser, mais embrasser un homme n’est absolument pas mon truc. Une de ses mains s’insinue dans ma culotte pour suivre la fissure de mon pertuis. Ce nouveau contact me fait frémir des pieds à la tête. D’un doigt il touche mon anus, le titille un instant et le pénètre durement m’arrachant un gémissement de douleur.

 

- Hum, tu es tout serré mais je te sens très tendu. Décontracte-toi un peu, on va passer un bon moment tous les deux.

 

Je ne peux répondre ni exprimer quoi que ce soit, aucun mot ne me vient. Pendant qu’il parcourt mon corps de ses mains fermes mais douces dans les caresses, ses lèvres dessinent dans mon cou un chemin imaginaire. Ces sublimes attouchements me font frémir et onduler comme une véritable femelle en chaleur. Guy m’enlace avec beaucoup de douceur en caressant de la pointe de sa langue, mes lèvres, mes narines puis le creux des oreilles. Ses douces attentions m’apaisent et commencent à me faire fondre. Entre ses bras, je commence à me sentir sa chose, aucune femme jusqu’à présent ne m’a câliné ainsi. Du pied, il m’invite à écarter les jambes, le creux de mes cuisses devient la cible de ses mains câlines, c’est fou ce que ce collant amplifie les sensations de douceur. Sous ses attouchements, ce n’est pas un plan cul SM que je ressens mais une séduction qui me trouble terriblement. Les menottes m’obligent à l’immobilité, ses caresses à l’abandon. Ce mec me fait totalement vibrer de l’intérieur, je n’ai jamais connu ça auparavant dans mes furtives expériences bisexuelles. Au bout d’un long moment de délice, ses lèvres se mettent en quête des miennes, je ne les subits plus et lui rend maintenant son baiser pendant qu’il poursuit ses investigations entre mes jambes. Sa main fouille ma culotte à la recherche de mes testicules qu’il malaxe avec douceur sous la cage. Ma verge est très à l’étroit dans son tube de métal. Maintenant je n’ai plus peur, je suis bien sur le nuage de mon abandon. Avec la même douceur, il appuie sur mon épaule et m’invite à m’agenouiller. Je ne résiste pas, son sujet est prêt à le servir. Le bruit de ceinture et de la braguette m’indique qu’il est temps pour moi d’officier et de lui donner ce qu’il est venu chercher. Ma bouche s’entrouvre pour attendre son sexe qui ne tarde pas à se présenter à elle. Encore une fois, il ne me force pas et me laisse libre de décider mais il est hors de question pour moi de lui refuser quoi que ce soit. C’est même avec plaisir que je prends contact avec sa verge gonflée et terriblement dure. Mes lèvres titillent son gland un instant avant de coulisser lentement autour de son membre d’une bonne grosseur. Par chance, il n’est pas très long, j’arrive sans encombre ni haut-le-cœur à l’absorber totalement jusqu’à la base. Sa main se pose sur ma nuque et me plaque plus encore contre lui mon nez touche les poils de son pubis. Guy me maintient la tête et m’impose des mouvements, lents et profonds. Ma langue virevolte sur son gland avant de s’enrouler autour de son mandrin qu’il enfonce dans ma bouche avec maintenant plus de vigueur. Il m’interrompt ensuite de la main et m’oblige à me lever pour descendre ma culotte en m’intimant l’ordre d’attendre sans bouger. Les bruits m’indiquent qu’il se déshabille et se couche sur le lit.

 

- Maintenant, je veux apprécier les douceurs de ta langue sur tout mon corps, tu as intérêt à t’appliquer si tu ne veux pas souffrir dès le premier jour.

 

Je m’approche du lit à l’aveugle, mes jambes m’indiquent qu’il semble s’y être étendu en écartant les sienne. Je m’agenouille sur la moquette et part prudemment en quête de son corps. Mes lèvres trouvent un genoux qu’elles embrassent un instant avant de partir à l’assaut de la cuisse qu’elles lutinent un instant avant de laisser la place à ma langue qui décrit des cercles en remontant doucement vers son sexe qu’elle évite pour créer la tension du désir. Je m’attaque ensuite à l’autre cuisse dont je mordille l’intérieur quand soudain sa main m’oblige à m’occuper de son entre-jambe.

 

- Lèche-moi les couilles et fait les entrer dans ta bouche, j’adore ça !

 

Elles sont rasées, douces et de bonne taille affichant clairement un retard de plaisir. Une à une je les gobe avec précaution, puis les abandonne pour titiller l’aine si sensible avant de revenir à la charge.

 

- Monte sur le lit !

 

Tant bien que mal, je m’exécute et manque de m’écrouler sur lui. Prestement guidé d’une main, mon visage est plaqué contre ses testicules pendant qu’il saisit les miennes sous la cage d’une poigne plutôt ferme. Sa main les serre et m’arrache un cri de douleur.

 

- Je t’ai dit de me lécher les couilles. Tu t’appliques ou je fais de la marmelade avec les tiennes ?

 

Prestement pour que la douleur bien réelle cesse, je plonge entre ses cuisses pour déguster ses précieuses. Sa main relâche les miennes et joue avec ma cage qu’elle étire puis agite dans tous les sens comme pour faire un état des lieux. Sagement appliqué je n’ose entreprendre quoi que ce soit d’autre que la dégustation demandée qu’il semble effectivement beaucoup apprécier. Des doigts il caresse un instant mes fesses exposées de par ma position à genoux puis de l’autre me guide vers sa verge tendu à rompre.

 

- Honore celle qui va te baiser ou te faire pleurer si tu ne t’appliques pas.

 

Le moment attendu et à la fois redouté s’approche. Je vais me faire prendre comme une femelle soumise sans aucune possibilité de fuite. Lustrer de mes lèvres avec conviction le membre qui va me prendre m’embrase littéralement. Dans ma tête brûlante de fièvre érotique, se projettent divers scénarios. Quelque chose de pervers anime de nouveau mon bas ventre, je bande si fortement que j’ai l’impression que je vais imploser ou que mes couilles vont s’arracher de mon corps. Le bruit d’un emballage de préservatif déchiré m’indique que l’heure d’y passer est venue.

 

- Met-toi au milieu du lit et couche-toi sur les oreillers pour que je me fasse ton petit cul qui me provoque depuis un moment. Tu vas voir, c’est autre chose que tes petits plugs.

 

Guy me guide sur le lit et m’aide à m’installer puis, quand mes fesses relevées par les oreillers sont bien exposées, il lubrifie mon anus d’un gel froid qui me fait frémir. Il me caresse la raie des fesses et me force d’un doigt de façon très directe qui ne me laisse pas le temps de réagir De ce doigt rapidement rejoint d’un second, il fait pénétrer du gel dans mon conduit anal et me dilate un peu. Je fais l’impossible pour me décontracter mais cela n’est pas aussi efficace que je le souhaite. Quand il s’installe entre mes jambes, le temps semble soudain s’arrêter, dans ma tête un malaise et de la crainte s’installent. Le contact de son gland entre mes fesses offertes me fait frémir, du gland, il fouille un instant, trouve sa cible et commence à la forcer en m’intimant l’ordre de me décontracter et de pousser comme si je voulais aller aux toilettes. Je sais que c’est ainsi qu’il faut procéder pour ne point souffrir mais n’y parvient pas vraiment alors qu’il commence déjà à m’investir. Il me nargue avec sadisme en poussant et en reculant son gland tout en me traitant de petite « allumeuse ». A force de séduction, je commence à fondre, cesse de me plaindre pour gémir de plaisir, puis le presse de continuer en m'offrant totalement fesses tendues et ouvertes. Mon anus s’épanouis lentement autour de son gland et le laisse passer. Profitant de cet accueil, il s’enfonce très lentement en moi, la pénétration semble durer une éternité. Je me surprends à cambrer mon derrière pour que cela continue encore un peu quand je sens son ventre sur mes fesses. Ah mon dieu que c’est bon. A peine commence t’il ses mouvements en moi que je suis complètement possédé et savoure cette pénétration en mordant les draps de plaisir. Sous ses assauts légèrement plus rudes, mes chairs s'ouvrent me procurant ainsi un subtil mélange de sensations faites du plaisir de me sentir envahi, rempli. Ses sensations sont accompagnées de douleurs légères et terriblement excitantes. Guy se couche sur moi et va un plus en plus vite en m'arrachant de petits râles étouffés à chaque mouvement. Il tire soudain ma tête vers lui, lèche mon visage, mon cou et mes épaules à petits coups de langue. Une confusion indicible m’envahit sous ses coups de butoir de plus en plus rude, je me sens sa chose, me cabre de volupté entre ses mains qui me palpent fermement.  L’embrasement intégral de mes sens fait que je me sens vraiment sa femelle soumise. Pris dans le tourbillon des émotions générées par ma cage de chasteté écrasée dans l’oreiller, mes entraves, ses mouvements en moi et ce corps à corps si animal, je commence à haleter, lui aussi, la fin approche déjà, je le regrette, tout va trop vite. Guy se reprend, se contrôle et, tout essoufflé, fait une pause.

 

- Quand je vais jouir, veux-tu me boire ?

 

- Non, je n’ai jamais pu faire ça, cela me donne envie de vomir, je suis désolé.

 

- Un bon soumis ne doit jamais refuser de déguster son maître. Même si tu sembles avoir des prédispositions, ton éducation laisse à désirer. Tes ambivalences sont très fortes, tu te donnes comme une femme mais tu es velu, tu as l’âme d’un soumis mais tu refuses de boire que me caches-tu encore ? Tu te dis maso et je veux bien te croire mais quel est le contraire de cette facette de ta personnalité ?

 

- Dans la vie de tous les jours, je suis un dominant pas un soumis.

 

- Hum, tu me plais toi, ton éducation ne sera que plus intéressante si tu acceptes de me la confier.

 

- Oui !

 

- Oui quoi ?

 

- Oui, j’accepte de te confier mon éducation.

 

- Carte blanche ?

 

- Oui, carte blanche.

 

- Même si en ma compagnie, tu risques de vivre des moments difficiles ?

 

- Oui !

 

Guy se retire et me demande de me mettre sur le dos. Je m’exécute aussitôt en brulant d’impatience de savoir ce qui m’attend maintenant. Il s’abat sur moi et me palpe en me dévorant tout en me renseignant sur ses intentions. Je crois que mon éducation ne commencera que demain et que cette nuit, il me désire tout simplement. Le tout simplement signifie qu’entre ses mains, je deviens une véritable poupée de chair qu’il malaxe et pétrit en lui roulant des pelles voraces. Mes jambes sont prestement relevées, mes fesses exposées à son désir. Cette fois, la pénétration est brutale, sauvage, elle m’arrache des gémissements qui sont immédiatement étouffés par sa bouche qui dévore mes lèvres. Menotté et les chevilles bloquées près de ma tête par ses bras, je n’ai jamais été ainsi offert, pris et ne peux que subir sa fougue en de bruyantes expirations. Guy me laboure un moment les reins avec une intensité démoniaque, ses cuisses claquent sur mes fesses, ses mains martyrisent mes tétons sous le soutien-gorge. Des cris de bête me surprennent soudain, il stoppe ses mouvements sauvages et reste profondément bloqué en moi en se laissant aller à la jouissance en une longue plainte de fauve. Même s’il ne fait plus aucun mouvement, mon anus convulse, est-ce ses contractions ou suis-je en train de jouir du cul ? Je ne saurai le dire, mais je viens d’atteindre un degré d’abandon et de plaisir insoupçonné jusqu’à présent, c’est bien plus intense que je ne l’ai imaginé dans mes fantasmes.

 

Tout essoufflé, m’écrasant de tout son poids, Guy s’accorde un instant de repos salutaire. Même si elles sont positionnées de côté pour protéger mes poignets, les menottes me font mal mais je n’ose bouger ni me plaindre. Sortant lentement de sa douce torpeur, en poussant ses reins en avant, il happe ma lèvre inférieure des siennes devenues gourmandes, câlines, possessives. Les fesses tendues au possible, je m’offre à lui, j’aimerai tant qu’il puisse aller plus loin en moi, qu’il me possède plus encore que la nature ne l’autorise. Le duo silencieux des corps s’éteint lentement, Guy se retire et se débarrasse de son préservatif qu’il abandonne sur la table de nuit en me souriant.

 

- Normalement, un soumis remercie de la bouche son maitre de l’avoir honoré en dégustant les dernières gouttes de son plaisir. J’aimerai beaucoup que tu le fasses pour moi.

 

- Je ne m’en sens pas capable aujourd’hui, laisse-moi un peu de temps. S’il te plait.   

 

- Si tu veux, mais ma clémence à ton égard ne durera pas éternellement.

 

L’alternance des échanges verbaux et non verbaux se poursuit mais il ne semble pas envisager de me libérer de ma cage de chasteté ni des menottes. Ma fatigue, tant physique que nerveuse s’exprime par un bâillement discret qu’il décèle en se moquant de moi.

 

- Une chambre, c’est aussi fait pour dormir, je crois que nous en avons besoin tous les deux. Quand penses-tu ?

 

Dans l’état de fatigue où je suis, je ne peux qu’adhérer pleinement à cette idée. Guy éteint alors la lumière et m’attire contre lui. La tête posée contre sa poitrine je me laisse aller à une douce somnolence en revivant mentalement cette folle nuit avant d’être happé par un sommeil peuplé de songes érotiques aussi compliqués que multiples.

 

AU PETIT MATIN

 

La cage de chasteté étire mes testicules dans mon érection matinale qui se produit au petit matin bien avant que ne sèche la rosée. Une visite éclair aux toilettes me soulage à peine la vessie car malgré une douleur dans les muscles de mes épaules, l’effet cage de chasteté et menottes se répercute également sur ma libido qui, tel un alpiniste chevronné, se remet à gambader pour explorer de nouvelles voies. Avec moult précautions pour ne pas le réveiller, je me recouche près de lui un peu honteux de n’avoir pu m’essuyer après m’être soulagé. Morphée ne tarde pas à m’attirer et à m’entraîner vers un sommeil agité.

 

Nous sommes chez Guy au petit matin après une nuit de folie où, totalement féminisé et hormoné, j’ai du satisfaire de mon corps toutes les lubies des personnes invitées à mon second baptême. Vêtu d’une chemise de nuit en satin blanc, je lui apporte son petit déjeuné au lit quand soudain, il soulève le drap et me dévoile sa verge gorgée de désir. Aussitôt et avec joie indescriptible, dès qu’il a saisis le plateau, je me glisse contre lui pour entreprendre la dégustation du Priape de chair. Les yeux fermés je fonds de bonheur à son contact. Ce n’est pas une fellation que je réalise mais un impérial acte d’Amour. Sa main caresse ma nuque puis joue avec mes cheveux, mes lèvres glissent lentement sur sa colonne de chair d’une enivrante douceur. J’ai une telle faim de sa verge que je dois modérer mon envie de mordre. Son membre est secoué de petits spasmes, l'idée qu'il va jouir dans ma bouche me comble de bonheur. Je l’aspire en le serrant de mes lèvres dans de plus grands mouvements puis bois avec délice les jets de son nectar qui semblent venir sans fin lors des sursauts de sa jouissance. Il a un petit goût marin que j’adore et dont je me délecte. Ses râles et spasmes s’enchaînent mais quelque chose me surprend, je pensais qu’il était couché dans l’autre sens. Ma langue virevolte sur le gland brulant pendant que mes neurones s’attellent à la résolution de ce problème d’orientation.

 

- Quand tu m’as dit que tu avais besoin de temps pour me boire, tu me faisais un caprice ou quoi ?   

 

Par réflexe, je « m’arrache » littéralement de mon rêve puis du lit et me précipite vers le lavabo pour vomir mais rien ne me vient même si je tousse comme un asthmatique tuberculeux. Guy s’est précipité derrière moi pour allumer la lumière et m’assister. 

 

- C’était ma première fellation menée jusqu’à son terme. Je n’y suis jamais arrivé car cela me fait vomir.

 

- Ce n’est pas ta dernière crois-moi !


  TSM

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Par TSM - Publié dans : Gay - Communauté : Soumission et appartenance
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