Le blog de TSM
Auteur : Adonis
A la découverte de la soumission 1
Un samedi soir d'été, mon amie Camille et moi, sommes assis tranquillement à la terrasse d'un restaurant. Nous sommes un
couple à la recherche de nouvelles sensations. Et récemment, nous avons découvert en nous un certain désir d'être dominés, et comme, aucun de nous n'a d'expérience ou de tendance dominatrice,
nous aimerions trouver un partenaire dominant, homme ou femme... Nous parlons de ça, tout en mangeant. Un homme, élancé et bien fait, la cinquantaine élégante, mange seul, face à nous, à une
table voisine. Au cours de notre conversation, nous surprenons plusieurs fois son regard posé sur nous et nous détaillant en souriant.
A la fin du repas, rassasiés, un peu euphoriques et échauffés par nos propos ou le vin, nous attendons que le garçon ait
débarrassé la table voisine pour lui commander nos cafés, lorsque, sans invitation ni hésitation, notre voisin de table vient, d'autorité, s'asseoir à notre table, entre nous deux. Il nous dit
que le garçon va apporter les cafés qu'il a commandé, qu'après avoir entendu notre conversation, étant lui-même volontiers dominateur, il nous propose, si nous en sommes d'accord, de nous faire
vivre cette nouvelle expérience. Séduit par sa bonne mine et sa prestance, sans beaucoup d'hésitation, après un regard d'approbation de mon amie, je réponds que nous pouvons toujours faire un
essai, à condition que ce soit sans violence gratuite.
Les cafés nous sont servis à ce moment-là, ce qui interrompt la conversation et le dispense de répondre de suite. Nous les
dégustons silencieusement, chacun se demandant ou imaginant quelle va être la suite des événements. Sa tasse reposée, il nous dit en souriant qu'il n'est pas sadique et que nous ne subirons
aucune contrainte qui ne soit acceptée, la règle étant que, même s'il y a contrainte, le soumis est consentant et parfois la demande. Il déclare que la soumission commence d'abord par
l'acceptation de son propre corps, de ses désirs, de ses pulsions sans aucun jugement moral ou pire encore, moralisateur.
D'ailleurs, s'il a bien interprété nos propos, nous ne recherchons surtout qu'une soumission physique occasionnelle, qu'un
simple jeu pimentant notre vie. Nous acquiesçons à ses propos. Il ne saurait être question, pour nous, de soumission totale, mentale et physique. Déjà, notre initiative relève, pour nous, d'un
important saut dans l'inconnu. Pour ma part, face à cette situation inconnue, je me sens un peu oppressé, mais aussi terriblement excité. Comme s'il sentait cette angoisse en moi, il me prend
la main et me dit que, là, maintenant, il va parler à mon amie mais que je prenne patience, qu'il s'occupera de moi aussitôt après.
Il la regarde et lui dit qu'elle est très belle et qu'il est sûr qu'elle sera une soumise parfaite. Muette, elle paraît
comme envoûtée par ses propos. Le regard qu'il pose sur elle a déjà pris possession de son corps. Je sens que son regard et les mots qu'il prononce la touchent, la caressent, la déshabillent
plus sûrement que ses mains. Avec, je le sais rien qu'en la regardant, cette chaleur qui naît et grandit peu à peu au creux de son ventre. Pour qu'elle savoure cette sensation, qu'elle ressente
pleinement le trouble qui l'envahit, il se tait, la détaille, la laissant rougissante et pantelante. Elle croise nerveusement les jambes, comme pour masquer son trouble intime.
Il reprend alors la parole et d'une voix douce mais ferme, lui dit qu'il comprend fort bien son émotion, sa gorge sans
doute nouée, sa difficulté à parler. Pour cette première fois, afin de l'aider à surmonter sa gêne il se contentera d'une acceptation non verbale, d'un acte simple mais fortement symbolique. Il
souhaite donc qu'elle se rende aux toilettes retirer sa lingerie, puis qu'elle revienne s'asseoir en gardant les jambes décroisées, ouvertes, comme toujours, dorénavant, en sa
présence.
Stupéfait, je reste bouche bée, et voit Camille, les yeux baissés, décroiser lentement les jambes, se lever, prendre son
sac et obéir. Pendant qu'elle s'éloigne vers l'intérieur du restaurant, suivie par nos deux regards, il me flatte la cuisse en souriant, comme pour me calmer et me faire patienter. Dès qu'elle
a disparu, ses yeux reviennent sur moi, et il me demande nos prénoms, puis si j'aime cette sensation de trouble que visiblement je ressens. Je suis bien obligé de reconnaître que c'est une
sensation nouvelle pour moi, très intense, qui me bouleverse et que oui, j'aime ça, bien que cette incertitude soit angoissante. Il me rétorque qu'il en était sûr, que si cela ne m'avait pas
plu, je serais déjà parti.
Il me demande alors, les yeux toujours fixés dans les miens, de lui décrire un des fantasmes de soumission dans lequel je
serai acteur. Et me voilà, décrivant à un parfait inconnu qui me fixe de son regard impérieux, le fantasme qui m'obsède depuis plusieurs mois: être attaché, totalement immobilisé et impuissant, et forcé de regarder un homme faire, à
son gré, l'amour à Camille, soumise elle aussi...
Toujours souriant, notre Maître, - il faut bien l'appeler ainsi maintenant -, acquiesce : " Eh bien, nous verrons ce que
nous pourrons faire pour réaliser ça...! Ton amie est si désirable... " Je déglutis avec peine, réalisant que bientôt cela risque de ne plus être un fantasme mais de devenir une réalité. Cette
idée me tourmente mais pourtant je suis très excité et je sens mon sexe entamer une érection bien involontaire.
A cet instant Camille fait sa réapparition, toujours aussi gênée. Elle s'assied comme on le lui a ordonné et tire sa légère
jupe portefeuille sur ses cuisses. Elle ne recouvre que partiellement ses jambes, qui, maintenant disjointes, écartent le tissu sur ses cuisses. Son corsage de soie est maintenant entièrement
boutonné, fermé jusqu'au col. Evidemment, l'homme s'aperçoit aussitôt du changement.
" C'est bien Camille, dit-il, je ne te demande pas de sortir de ton sac les pièces à conviction. Ton attitude prouve assez
que tu as obéi scrupuleusement ! Mais, vraiment, pourquoi cacher une aussi belle poitrine ? Rouvre ton chemisier... jusqu'à la naissance de tes seins ! "
Hésitante, elle obéit toutefois en rougissant. La naissance de sa gorge, que la rougeur a gagnée, apparaît dans
l'échancrure. Nous nous taisons tous trois, nous, tout à notre gêne et à nos incertitudes, lui savourant le spectacle de notre émoi, son emprise sur nous, le trouble qu'il a fait naître en
nous.
Au bout d'un certain temps, alors que notre émotion commence à s'estomper quelque peu, que Camille retrouve peu à peu, une
attitude moins figée, plus détendue, il lui demande de lui confier sa culotte pour quelques instants. Ahurie, Camille ouvre son sac et lui remet discrètement la lingerie roulée en boule dans sa
main. Mais lui, déploie ostensiblement le string gris perle, le tourne et retourne puis appelle le serveur en agitant le trophée à bout de bras. Camille ne sait plus où se mettre.
" Oui, monsieur ?
- Mon ami, que pensez-vous de ce vêtement que madame vient de retirer?
- Heu..., c'est une pièce magnifique, monsieur.
- N'est-ce pas ? Elle est tout humide, même un peu poisseuse et odorante à souhait.
- ...
- Il conviendrait sans doute de colmater rapidement cette brèche qui suinte pour que la fuite ne s 'aggrave pas, surtout
maintenant que madame n'a plus de protection ! Notre ami s'y emploiera dès qu'il vous aura réglé !
Le serveur s'éloigne. Mon amie est écarlate.
Il se retourne alors vers elle, toujours immobile, figée de honte, et me désignant :
" Sais-tu ce qu'il souhaite que je te fasse subir ? "
- Oui, ...je crois, dit-elle.
- Et toi, qu'en dis-tu ? Tu es simplement d'accord ? Ou bien en as-tu toi-même envie ? "
Camille baisse la tête, rougissant encore plus, si possible :
" Oui .
- Oui quoi ?
- ...Oui, moi aussi, j'en ai envie... " dit-elle enfin dans un souffle.
- Imagine-toi les choses que tu vas subir sans compter celles que tu devras entreprendre sous mes ordres ! "
Camille l'écoute, fascinée, le regard trouble.
" Bien ! Puisque nous sommes d'accord, rendez-vous à la même heure la semaine prochaine, devant ce restaurant. Dans la même
tenue... ", précise-t-il en fixant mon amie dans les yeux et en lui tendant son string. Puis nous quitte en nous souhaitant avec humour de passer une bonne fin de soirée.
Nous rentrons nous aussi. Rapidement, pour faire l'amour, avec une fougue décuplée ...
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